Aérodynamique
cellule Après
avoir déterminé les performances des profils dans
les
conditions idéales de la soufflerie, c'est à dire
un
allongement infini, il est nécessaire de prendre en compte
les
dimensions réelles d'un cellule d'avion ou de planeur.
On
va faire intervenir tous les éléments qui
créent
des traînées parasites afin d'essayer de se
rapprocher au
mieux de ce que sera la machine réelle.
L'écran de calcul se présente de la
manière suivante :
Il suffit d'introduire:
La
masse de la machine.
La
forme de l'aile et ses différentes dimensions en terme de
corde, d'envergure et de d'angle de vrillage en bout d'aile.
De
choisir entre une aile à profil constant ou à
profil évolutif le long de l'envergure.
A appeler
les fichiers de données numériques,
calculés
précédemment avec la soufflerie, concernant la
polaire
Cz,Cx=f(Alpha) et les variations de Cm=f(Alpha).
Introduire
les valeurs des surfaces des empennages horizontaux et verticaux ainsi
que les coefficients de traînée minimum des
profils des
empennages (déterminés avec lea soufflerie
numérique).
Définir
la forme en section du fuselage, la longueur du fuselage et la section
du maitre couple.
Indiquer
la surface des entrées d'air de refroidissement du moteur.
Donner
les caractéristiques du train d'atterrissage et des roues.
A
partir de là, il suffit de cliquer sur la commande Calculer, pour
remplir les tableaux contenant les valeurs numériques de la
polaire de l'aile seule, de la polaire de la cellule
complète et
la polaire des vitesses. La corde moyenne aérodynamique,
l'angle
de calage optimum de l'aile sur le fuselage sont indiqués
ainsi
que la position du centre de gravité.
Comme pour la soufflerie numérique les résultats
peuvent
être affichés sous forme de courbe et les courbes
peuvent
être comparées entre elles :
Par exemple, on peut comparer les polaires des vitesses d'un D-112 avec
des roues carénées (60% du pneu) et des roues non
carénées :
On constate que le carénage de train apporte un gain de
finesse
est de 1 point (9.4 au lieu de 8.4) et une diminution de 0.2m/s de la
vitesse de chute minimum (-2.5 m/s au lieu de -2.7 m/s) .
Si l'on sintéresse à un planeur
l'étude
s'arrête avec l'établissement de la polaire des
vitesses
qui synthétise l'ensemble de ses performances. Par contre si
l'on travaille sur un avion, on peut passer au stade suivant Performancesqui va
prendre en compte la motorisation.