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Maquette à l'échelle 1/5 (envergure 3.2 m)


La méthode construction adopte les principes de résistance structurale qui sont utilisés en aviation grandeur :

Fuselage : Deux flancs, construits à plat comme une structure triangulée composée de baguettes de sapin de section 4x4 mm collées à l'époxy, sont assemblés sur quatre couples découpés dans du contre-plaqué multiplis de 4 mm d'épaisseur. Le train d'atterrissage est composé d'un patin réalisé par contre collage dans un moule, de planchettes de contre-plaqué de 8/10 mm Un ressort à boudin assure le renforcement en flexion du patin. La roue est montée dans une fourche découpée dans de la tôle d'acier de 1 mm et mise en forme à chaud, la béquille est une simple lame d'acier vissée dans l'étambot. Les deux couples centraux supportent les ferrures de fixation des ailes qui sont fixées par des boulons en acier de diamètre 3 mm. Le cadre de la verrière est constituée par une structure en tubes de laiton mis en forme à chaud et soudés à l'étain. Les vitrages sont constitués de panneaux de plastique thermoformable transparents collés à la cyanocrylate sur le cadre.

Ailes : Les sections de l'aile adoptent le dessin d'un profil Clark Y depuis l'emplanture jusqu'aux ailerons, puis le profil évolue vers un NACA 0009 vrillé à -1° au saumon. Pour fabriquer l'aile, on construit d'abord le longeron caisson à partir de deux baguettes 10x3 mm en sapin jouant le rôle de semelles. Les deux semelles sont réunies par des diaphragmes en 10x3 mm. Les ferrures en dural sont collées à l'époxy entre les deux semelles. Les semelles sont ensuite caissonnée en balsa 15/10 mm, sauf dans la région de l'emplanture ou le caissonnage est réalisé en contre-plaqué. Les becs de nervures en balsa 15/10 mm sont ensuite collées sur le longeron et la zone entre le bord d'attaque et le longeron est coffrée en balsa 12/10 mm. Le longeron et le coffrage assurent à eux seuls la rigidité de l'aile en flexion et en torsion. On fixe ensuite le bord d'attaque en position verticale dans des berceaux puis on colle les queues de nervures et les barres de traînée oblique en sapin 10x3 mm. Les barres de traînée contreventent le longeron pour les efforts en flexion vers l'arrière, elles transmettent également les efforts appliqués sur les ferrures arrières vers le longeron. Le bord de fuite est constitue d'une baguette de sapin 5x2 mm , le bord d'attaque est constitué par le contrecollage de 5 planchettes de balsa 15/10 mm qui sont ensuite poncée pour épouser le galbe du profil. Les ailerons sont réalisés en structure à partir d'un longeron en C constitué de deux baguette de sapin 3x3 mm et d'une âme en balsa 20/10 mm poncée en dièdre pour assurer la liberté de débattement de l'aileron.


Articulation des aérofreins DFS
 
 

Articulation et commande des ailerons par un guignol  à 45° assurant un débattement différentiel
de l'aileron. Le débattement angulaire de l'aileron est plus important vers le haut que vers le bas de manière
à diminuer le lacet inverse en augmentant la déportance et la traînée de l'aile intérieure au virage

La construction en images
 




Structure en baguettes de sapin 4x4, couples en contre-plaqué multiplis. Les ferrures de positionnement des ailes sont en dural, les pions de centrage en acier stub

Les ferrures de fixation et de positionnement des ailes sur le fuselage sont assemblées sur les couples au moyen de boulons BTR acier de 3 mm

Au-dessus, la construction d'un  longeron dans un moule :  le longeron est constitué de deux semelles en sapin 10x3 réunies par des diaphragmes. La ferrure d'assemblage des ailes entre elles est usinée en dural et collée à l'époxy entre les deux semelles du longeron
Au-dessous le longeron terminé est caissonné pour partie en contre-plaqué et pour partie en balsa

Assemblage en position verticale des becs et des queues de nervures  sur le longeron caisson principal

La barre de traînée contrevente le longeron principal au niveau du pion de positionnement arrière. Elle assure la transmission des efforts sur le longeron principal qui assure à lui seul la résistance structurale de l'aile


Coffrage en balsa 15/10 du bord d'attaque et du caisson de traînée. On remarque la commande d'aileron en corde à piano coulissant dans des guides et la commande d'aérofrein en tube laiton travaillant en torsion

Les aérofreins DFS en contre-plaqué sont collés sur des supports pivotants en laiton soudés sur le tube de torsion actionné par un servo unique au moyen d'un guignol

Les aérofreins se déploient vers l'avant à l'extrados et vers l'arrière à l'intrados

La commande d'aileron se fait par l'intermédiaire d'un guignol à 45° pour permettre un braquage différentiel des ailerons. On note, à l'intrados et à l'extrados, l'utilisation de goussets triangulaires  pour renforcer le collage des queues de nervures sur le longeron

La fourche de la roue principale est réalisée en acier 10/10 plié à chaud et boulonnées sur des renforts en contre-plaqué. Le patin est réalisé par contrecollage de planchettes de contre-plaqué de 8/10 sur une forme 

Gouvernail de direction

Le plan fixe est assemblé sur le fuselage par une ferrure à l'arrière et par une vis verticale à l'avant

Le tube venturi factice sert de levier pour le vérouillage avant de la verrière sur le fuselage

L'installation radio est disposée de manière à être invisible de l'extérieur : c'est le manche qui sert d'interrupteur radio

L'assemblage des ailes entre elles est assuré par les ferrures en dural collées dans le longeron caisson principal. Cet assemblage est de type tenon-mortaise traversé par deux axes en acier stub. L'assemblage sur le fuselage utilise la ferrure disposée sous la ferrure principale et celle placée entre les barres de traînée. On remarque le passage de la commande d'aileron et le guignol de commande d'aérofreins

Mise en croix avant entoilage au solartex

 


Un vrai hangar, un  planeur modèle réduit et un objectif grand angle (f=28 mm) permettent grâce à la profondeur de champ
et à la perpective de créer l'illusion. L'utilisation du film noir et blanc ajoute une touche d'authenticité au trompe l'oeil


L'atterrissage, tout aérofreins braqués, est fixé cette fois au moyen d'un  téléobjectif (f=200 mm) qui permet en
écrasant cette fois la perspective de faire oublier les dimensions réelles et de maintenir l'illusion



La maquette, ou comment partir à la recherche du temps perdu...

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